Le traité en cours de négociation entre l'Union européenne et les Etats-Unis profitera à certains secteurs agroalimentaires. C'est le message qu'ont voulu faire passer les intervenants du débat organisé mardi par le think-tank Saf agr'idées à Paris.
« On a un grand potentiel sur le marché laitier américain », a notamment expliqué Gérard Calbrix, économiste à l'Association française de la transformation laitière (Atla). La suppression des droits de douane permettra de faire des économies sur les exportations, mais plus important encore est l'enjeu de réduction des barrières non tarifaires. Nombre de procédures (comme l'agrément des usines dans le secteur de l'ultra-frais) relèvent en effet d'un protectionnisme déguisé, que l'industrie laitière européenne espère bien faire tomber. Un autre enjeu consiste à faire reconnaître certaines appellations d'origine.
Les producteurs de vin espèrent également lever quelques freins à l'exportation, a complété Nicolas Ozanam, de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), alors que la france exporte déjà pour 2 milliards d'euros de vins et spiritueux chaque année vers les Etats-Unis.
Difficile d'imaginer que ce traité ne fera que des gagnants... Mais les « perdants » potentiels de cet accord n'étaient pas là mardi pour protester.
Etats Unis
mercredi 25 mars 2015 - 21h28
Les perdants seront toujours les mème c'est les eleveurs qui vont encore voir arriver de la viande non conforme sur le sol francais et le consomateur n'en saura rien