Les maires ruraux demandent à travers leur association AMRF des précisions sur le «manque à gagner» qu'entrainera pour les collectivités locales la suppression de la taxe professionnelle à l'horizon de 2010.
Ils souhaitent que le chef de l'Etat détaille également les ressources de substitution «dynamiques et pérennes qui leur seront données».
L'association souligne «que les collectivités locales participent pour une part essentielle à l’investissement public dans le pays et qu’on ne peut leur demander de participer activement à la relance en les amputant, sans alternative claire, d’une de leurs principales ressources». Pour elle, «l’hypothèse d’une taxe "carbone" n’est pas suffisante».
Les maires ruraux demandent la mise en place d'une concertation «au plus vite sur cette question» et d'y être associés.
L'association souhaite que l’annonce «brutale» de la suppression de la taxe professionnelle soit «le point de départ d’une réflexion d’ensemble sur l’avenir de la fiscalité locale et de la mise en place d’une péréquation financière enfin réelle et sincère».