La branche agroalimentaire de la CGT (Fnaf-CGT) a exprimé, jeudi dans un communiqué, son opposition au plan de restructuration de l'industrie sucrière européenne. Elle a ainsi critiqué la position du nouveau président de la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves).
Selon la Fnaf-CGT, ce dernier, «affiche son assentiment au recul de la production sucrière nationale. En prônant la disparition de près d’un tiers des sucreries françaises, il s’inscrit parfaitement dans les orientations européennes de régression de la production sucrière nationale et européenne, de perte de l’autosuffisance européenne en sucre».
«En montrant du doigt le manque de compétitivité industrielle des entreprises françaises, il se ridiculise. Les résultats financiers de celles-ci, les gains de productivité réalisés depuis des années, sont suffisamment connus dans la profession et au-delà, pour s’abstenir d’apporter réponse à ce type d’arguments», poursuit-elle.
«A partir de ses performances économiques, de ses savoir-faire professionnels, la production sucrière française a de l’avenir», affirme la Fnaf-CGT. «Nous ne participerons pas de ces choix d’abandon de nos atouts économiques», ajoute-t-elle.
Le maintien de l’activité de la raffinerie de sucre de Marseille et «la victoire arrachée tant en termes d’emplois que de potentiel industriel confirme toutes les potentialités de la profession sucrière nationale», estime le syndicat.