Après dix ans de recherche, le groupement scientifique sur les sols a dressé le premier bilan de l'état des sols en France, lors d'une conférence donnée le 18 novembre 2011. Celui-ci est nuancé avec des points positifs et des préoccupations pour le futur.
Parmi les points positifs, on compte « de faibles teneurs pour la majorité des contaminants et une bonne gestion de certaines propriétés des sols » : acidification, teneur en potassium, biodiversité. « Les sols ne sont pas morts », a insisté Dominique Arrouays, de l'Inra.
Concernant les préoccupations pour le futur, les chercheurs notent la faible teneur en phosphore dans de nombreux sols et se posent la question de « la durabilité du système agricole ». A l'inverse, l'augmentation de ces teneurs en Bretagne est « préoccupante quant à son impact sur la qualité des eaux ». « Une meilleure valorisation des effluents d'élevage » pourrait équilibrer ces situations.
D'autres inquiétudes concernent les phénomènes de contamination diffuse (plomb, cadmium), l'artificialisation des sols qui s'accélère et l'érosion.
Enfin, des incertitudes persistent quant au stockage du carbone et au tassement des sols notamment.
PA S BESOIN DES SCIENTIFIQUES....
vendredi 18 novembre 2011 - 22h15
pas besoin des scientifiques pour mesurer l'etat des sols. Chaque paysan devrait être en mesure de connaitre sa terre, son évolution ses teneurs (analyses), ses points positifs et négatifs. Nos anciens avaient vite vu si fonctionnait bien ou pas...la terre a ses extra ordinaire qualités de vérités et de fidélité...Elle rend ce qu'on lui donne; elle ne joue pas le petit jeu du faux semblant ni du virtuel...Quand manque la matiére organique, quand on l'a massacré avec cette "diable de mécanisation", quand on tire sur la corde avec l'azote etc... On fini par tomber de "haut"... Notre mére nourriciére la terre qui nous donne et nous reçoit quand vient le terme de notre vie... Une extra ordinaire richesse de beauté et de bonté mais hélas, le rat des villes ne sait plus ce qu'il a sous ses pieds...