A la suite du comité national de suivi de la sécheresse qui s’est réuni jeudi, pour la troisième fois de l’année, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, a estimé que «la vigilance restait de mise malgré une stabilisation de la situation hydrologique».
Après un mois d’avril très sec, la pluviométrie de mai et de juin a cependant été globalement excédentaire. Du reste, la pluviométrie cumulée depuis septembre 2006 est proche de la normale.
Pour la secrétaire d'Etat, l’effort engagé depuis 2005 dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion de la rareté de la ressource en eau ne doit toutefois pas être interrompu.
Elle tenu à rappeler qu’«il serait illusoire de croire que l’eau peut se gérer au jour le jour. Assurer aujourd’hui la continuité de ce plan est une condition "sine qua non" pour son partage équitable dans les années futures».
D’ailleurs, les précipitations en cette période de l'année sont notamment utilisées par la végétation et ne permettent pas d'alimenter les réserves. Les dernières pluies ont ainsi peu contribué à améliorer le cumul de pluviométrie efficace qui participe réellement à la recharge des nappes et à l’écoulement des cours d’eau.
Il faut aussi noter que les nappes situées dans la région Rhône-Alpes et celle de Champigny sont à des niveaux très inférieurs à la normale.
Actuellement, seuls dix départements, essentiellement d’Ile-de-France et de Paca, sont concernés par au moins un arrêté préfectoral limitant certains usages de l’eau. A la même période, en 2006 et 2005, il y en avait respectivement trente-cinq et cinquante.
Téléchargez le Bulletin de situation hydrologique du 12 juillet 2007 (1.13 Mo).