Lors à son congrès annuel qui a eu lieu vendredi 6 juin, la Fnams (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) s'est inquiétée pour l'avenir de ses productions.
« 70 % des substances actives qui composent les produits autorisés sur cultures porte-graine vont être réévaluées d'ici à trois ans, selon les nouveaux critères plus exigeants du règlement 1107/2009 », ont précisé les agriculteurs multiplicateurs.
S'ils sont prêts à s'adapter et à combiner les moyens déjà mis à leur disposition et ceux en devenir (méthodes de lutte classiques, de produits de biocontrôle, de raisonnement agronomique ou d'utilisation de nouvelles technologies), ils demandent un pas de temps raisonnable, ainsi qu'un effort important en termes de recherche et de formation.