La Norvège a confirmé le 29 janvier la découverte d'un cas « atypique » de « vache folle ». Les données sanitaires sont consignées dans un rapport de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Après un premier test positif à l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) sur une vache de 15 ans, les résultats d'un second test renforcent les soupçons d'un cas de vache folle, avait annoncé le 21 janvier l'Institut vétérinaire norvégien. « Nous soupçonnons fortement une probable variante d'ESB », avait alors déclaré un responsable des autorités de contrôle alimentaire, Bjoern Roethe Knudsen, à la radiotélévision norvégienne NRK.
Les autorités font toutefois le distinguo entre la forme classique d'ESB, due à l'alimentation du bétail en farines animales – interdite en Europe depuis 2001 –, et la forme atypique qui peut apparaître chez des vaches âgées comme cela a été le cas dans plusieurs pays européens ces dernières années.
Pas de danger alimentaire
« Beaucoup de personnes vont sans doute se rappeler de l'éruption (d'ESB) en Grande-Bretagne dans les années 1990 mais il s'agit d'une toute autre échelle », a indiqué une autre responsable des autorités de contrôle alimentaire, Solfrid Aamdal, dans un communiqué. « Nous traitons cela conformément aux routines en vigueur et nous sommes sereins », a-t-elle ajouté.
Selon les autorités, la consommation de viande bovine et de lait est sans danger. La carcasse de la vache, provenant d'un élevage du centre-ouest de la Norvège, a été détruite, et des mesures de restriction ont été prises pour le reste du cheptel.