Alors que les producteurs de salades du sud-est de la France continuent de manifester leur désarroi devant le prix auquel sont payées leurs salades, la Fédération nationale des producteurs de légumes (FNPL) a demandé «la transparence des coûts et des marges dans la filière», vendredi dans un communiqué.
«Compte tenu du prix payé actuellement par les consommateurs, les producteurs doivent pouvoir vendre leurs salades à un prix qui couvre leurs coûts de production et leur permette de vivre de leur travail», estime la FNPL.
Elle organise avec les producteurs du Sud-Est une distribution de salades, samedi matin, sur le stand de la FNSEA au Salon international de l’agriculture (Sia). Les professionnels offriront également des salades au Secours populaire.
Les producteurs du Sud-Est ont poursuivi vendredi le blocage du marché d'intérêt national (MIN) de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) pour protester contre le faible prix d'achat de leurs salades.
Leurs représentants doivent rencontrer le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, samedi au Sia à Paris. «Nous comptons bien l'interpeller sur le sujet», a déclaré, vendredi, Serge Mistral, secrétaire général de la FDSEA des Bouches-du-Rhône.
Jeudi, des militants du Modef, ont déversé 3.000 salades dans les rues de Marmande (Lot-et-Garonne) en soutien aux producteurs du Sud-Est. Cette action avait aussi pour but «d'interpeller» le ministre du Travail, Xavier Bertrand, en visite dans la ville.