Lors de son assemblée générale, jeudi, la Société des agriculteurs de France s’est penchée sur les défis et les enjeux de la mondialisation pour les chefs d’entreprise agricole européens.
L’adaptation de modes de production locaux à des marchés globaux représente un véritable défi pour l’agriculture. La firme phytosanitaire Bayer Cropscience a présenté sa manière de relever le défi, grâce à une gestion par projets fondée sur des partenariats locaux (actuellement 25 projets dans le monde). L’idée est de proposer localement aux partenaires une solution intégrée en produisant de la valeur ajoutée à chaque maillon de la chaîne.
Les transports et la logistique, qui de tout temps ont permis d’ajuster l’offre à la demande de produits alimentaires, sont des secteurs de plus en plus stratégiques, a souligné Philippe Duong, directeur du bureau d’études Samarcande.
Cependant, l’actualité laisse craindre des ruptures possibles du modèle actuel dans un moyen-long terme. Les causes pourraient être géopolitiques (crises économiques, retour du protectionnisme, crises sanitaires…), technico-économiques (taxes CO2, coût du transport…) ou environnementales (pénurie de matières premières, changement climatique…).