« Confrontés à la faiblesse des retraites agricoles, à la hausse du coût de l'énergie et de la santé, les retraités agricoles s'inquiètent pour leur avenir », souligne la section nationale des anciens exploitants (SNAE) de la FNSEA dans un communiqué daté du 16 mars 2015.
Réunis en congrès les 17 et 18 mars à Paris, les anciens exploitants de la FNSEA exprimeront leurs revendications pour l'amélioration des retraites agricoles.
Leurs principales revendications :
- une bonification pour enfants « forfaitaire », afin de ne pas pénaliser les retraités dont les pensions sont les plus faibles ;
- le relèvement du revenu fiscal de référence de 2.000 €. « Faisant suite à la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs, de nombreux anciens exploitants souffrent d'une perte nette sur leurs retraites (CSG-CRDS, taxe CASA, taxe d'habitation). Pour éviter ce décrochage, la SNAE demande une hausse du revenu fiscal de référence de 2.000 € (il est aujourd'hui de 10.633 €) », indique le communiqué.
- La mise en place des 75 % du Smic. « La mise en place du plan de revalorisation des retraites est très attendue. La section demande la parution rapide des textes permettant aux retraites des chefs d'exploitation d'atteindre 73 % du Smic en 2015, 74 % du Smic en 2016 et 75 % du Smic en 2017 », poursuit le communiqué.
La section nationale des anciens exploitants s'inquiète aussi de la non-revalorisation du point de RCO en 2014 et réclame le versement de la « prime » de 40 € aux retraités modestes promise par le gouvernement. Selon la Caisse centrale de MSA, celui-ci sera effectif le 18 mars 2015.
Titre
mercredi 18 mars 2015 - 09h11
Est ce que vous avez remarqué que lorsque les médias parlent des petites retraites, ils ne citent JAMAIS les agriculteurs. Sans doute parcequ'ils sont conscients que par rapport au reste du pays le régime agricole est une honte absolue (avec le RSI, mais peut-être encore pire). La vraie justice sociale serait d'avoir un régime unique dans ce pays: mêmes taux de cotisation pour tout le monde sans aucune exception (y compris fonctionnaires, SNCF, etc;;;) et mêmes droits à la sortie. Certains perdront, mais d'autres reviendront à un niveau décent (ils ont oublié ça (volontairement?) dans leur volonté de"redistribution").