Le président de la République en visite au Sommet de l'élevage le mercredi 2 octobre 2013 doit annoncer les grands arbitrages de la mise en œuvre de la réforme de la Pac.
« Les éleveurs, dont les revenus sont au plus bas depuis plusieurs années, alors qu'ils supportent des conditions de travail et des contraintes réglementaires parmi les plus lourdes, attendent de cette réforme un signe fort pour l'avenir », indiquent la FNB (Fédération nationale bovine), la FNO (Fédération nationale ovine) et la Fnec (Fédération nationale des éleveurs de chèvres) le lundi 30 septembre 2013 dans un communiqué.
« Les soutiens aux productions historiquement couplées, fragiles et en déprise doivent être une priorité et être justement revalorisés. En effet, l'aide couplée est le soutien le plus efficace pour enrayer la chute des effectifs et orienter la production. Une revalorisation nette des enveloppes de couplage historique donnerait un signal très positif aux éleveurs sur la prise en compte des attentes des secteurs d'élevage », détaillent les trois organisations syndicales.
« Les soutiens du deuxième pilier doivent être augmentés et optimisés pour compenser les handicaps naturels des zones où l'élevage est naturellement présent, soutenir l'herbe, accompagner l'installation et inciter à la modernisation des exploitations pour leur permettre de gagner en compétitivité. »
« Certes, la Pac ne représente pas la seule réponse à apporter aux secteurs d'élevage, et nous ne ménageons pas nos efforts pour améliorer les prix et la productivité, mais un compromis doit être trouvé afin de restaurer une perspective pour l'élevage et ses filières, et de ce compromis l'élevage doit sortir gagnant ou il n'y survivra pas », expliquent la FNB, la FNO et la Fnec.