L'Institut national de la recherche agronomique (Inra) affirme sa volonté de s'inscrire dans une agriculture multiperformante.
Ouvrant un colloque de l'Inra, mardi au Sia, Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint de l'agriculture à l'Inra, a affirmé la volonté de l'institut de s'inscrire dans une démarche systémique, en intégrant les sciences humaines et sociales à la recherche scientifique. L'Inra en a fait une priorité lors de la définition de ses axes de recherche pour la période 2010-2020. Ainsi, c'est à travers ces problématiques que les intervenants ont porté leur volonté de concevoir des systèmes de production agricoles multiperformants.
Dans un premier temps, l'accent a été mis sur des aspects méthodologiques de conception et d'adoption des systèmes innovants. La modélisation et le développement d'outils d'aide à la décision sont des outils intéressants pour élargir le champ des possibles. Cependant, ils ne peuvent remplacer l'expérimentation.
Se voulant transversaux, et pas enfermés dans la recherche, les acteurs ont développé le besoin d'adapter le conseil et la formation au monde agricole, et la mise en place de mécanismes d'incitation aux changements.
Enfin, à travers le spectre de l'agroécologie, les notions d'emploi et de travail ont été présentées comme des questions importantes, qu'il est nécessaire de ne pas éluder.
Une question est restée en suspens, à savoir l'adoption, ou non, de ces nouveaux systèmes de cultures par les agriculteurs.
Chercher...
mercredi 26 février 2014 - 20h01
Comme avait dit un grand Homme, "j'ai croisé beaucoup de chercheurs qui cherchent mais je n'ai pas ou peu rencontré de chercheurs qui ont trouvé"...L'agriculture ne se décrète pas dans les bureaux devant les ordinateurs...il est d'ailleurs curieux que l'on continue à payer des personnes qui n'apportent plus rien au secteur agricole...la nouveauté des mots ne changent rien aux réalités des terrains. l'exploitation est très complexe et évolue rapidement lorsque les opportunités intéressantes se présentent. Il n'y a rien à attendre ni d'un ministre, ni des chercheurs pour évoluer vers des nouveautés qui ne se limiteraient qu'à la production d'eau de rose : discours,papiers. Si le changement climatique se poursuit négativement, notre agriculture risque d'en "crever"; ni les mots ni des plans sur la comète n'y changeront rien...QUI VA CONTINUER A PAYER ??? Il faut d'abord convaincre la société qu'elle doit changer de cap...Halte à l'hyper conso, halte au gaspi tant dans les biens que dans les transports... L’Allemagne prend peut être une tournure plus réaliste intégrée dans la PAC...