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Quotas laitiers/Pénalités pour dépassements

« Les agriculteurs français spoliés depuis 20 ans » (Coordination rurale)

Publié le vendredi 05 octobre 2012 - 16h54

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Le gouvernement vient d'annoncer la suppression de la TFA (taxe fiscale affectée) qui sanctionnait individuellement les éleveurs laitiers lorsque leur production effective dépassait le quota qui leur était alloué. La Coordination rurale (CR) « salue cette décision qui supprime une distorsion importante avec les autres Etats membres et remet un peu d'harmonie dans le système européen ».

 

« La mise en place de la politique du secteur laitier à travers la cogestion Etat-FNSEA a abouti à la spoliation des éleveurs laitiers français pour des sommes astronomiques (plusieurs millions d'euros) depuis une vingtaine d'années, explique la CR. A travers la TFA, les agriculteurs étaient sanctionnés individuellement alors même que la France ne l'était pas au niveau européen puisqu'elle ne dépassait pas son quota national. »

 

« La mise en place de cette taxe franco-française mettait en difficulté les éleveurs laitiers français vis-à-vis de leurs collègues européens, alors qu'on leur demande d'être toujours plus compétitifs. »

 

Pour la CR et l'OPL (organisation des producteurs de lait), « la régulation de la production laitière doit être européenne et tous les Etats membres doivent avoir les mêmes règles et les mêmes obligations. Il n'est pas concevable de demander aux producteurs français de courir plus vite que leurs homologues européens, alors qu'ils sont les seuls en Europe à avoir les pieds attachés ».

 


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lundi 08 octobre 2012 - 09h03

L'ensemble des agriculteurs a été spolié. Pour l'élevage qui n'a pas réussi à faire augmenter les prix de ses produits cela continue; par contre pour les grandes cultures cela s'est amélioré car les prix sont redevenus normaux ; ils ne sont pas élevés, contrairement à ce qui se dit, car ils n'ont fait que retrouver leur niveau d'il y a vingt ans; en fait ils avaient trop baissé comme les produits d'élevage, ce qui signifie que l'agriculture s'est fait voler sa valeur ajoutée. Quant aux fruits et légumes ils sont( victimes du différentiel de charges salariales par rapport aux produits étrangers.
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