Face à la baisse inexorable des surfaces de pois, l’Unip met les bouchées doubles pour combattre les idées reçues et remotiver les producteurs.
«Le pois vit aujourd’hui une situation paradoxale», s’est exclamé Pierre Cuypers, président de l’Unip le 31 mai, lors d'une journée nationale consacrée à cette culture. «Alors que tous les clignotants sont au vert, les surfaces régressent de 28% en 2007 (170.000 hectares) et de 45% sur deux ans.»
Pourtant, les débouchés ne manquent pas et les prix sont attractifs. Mais l’Aphanomyces et la baisse des rendements liée aux coups de chaud de ces dernières années ont découragé les producteurs.
«Il ne faut pas regarder les marges culture par culture mais sur une rotation entière pour voir les intérêts agronomiques et économiques du pois», ont insisté les intervenants de cette journée.
Du côté de l'environnement, le pois a également des atouts en termes de consommation d’énergie, d’émissions de gaz à effet de serre, d’écotoxicité...
La recherche fondamentale et appliquée, toujours très active, a déjà permis d’améliorer la résistance au froid, la tenue de tige, les rendements, la résistance à l’Aphanomyces. Des variétés partiellement résistantes à l’Aphanomyces sont en cours de sélection.
L’Unip espère également le maintien de la MAE rotationelle ainsi que la prolongation du plan de développement protéagineux de l’OniGC au-delà de 2008.