Les producteurs de lait et les transformateurs sont parvenus mercredi à un accord prévoyant une hausse de 10% des prix du lait en 2010.
« Nous sommes parvenus à un accord réaliste et pragmatique qui prévoit une augmentation du prix » de l'ordre de 10%, a déclaré Olivier Picot, président de l'Association de la transformation laitière (Atla), qui représente industriels et coopératives.
Henri Brichart, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) s'est dit « satisfait » : « Toutes les bases de l'accord correspondent aux revendications que nous avions », a-t-il réagi.
Les prix du lait augmenteront ainsi de 31 euros pour 1.000 litres au troisième trimestre par rapport au troisième trimestre 2009. Ils atteindront 330 euros pour 1.000 litres sur le troisième trimestre et 301 euros sur l'ensemble de l'année.
« On se félicite bien entendu de cet aboutissement », a déclaré Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL).
La filière s'est aussi accordée pour mettre en place un indicateur de compétitivité - réclamé par les industriels - pour faire face à la concurrence européenne, notamment allemande, a précisé Olivier Picot.
Cet indicateur permettra « d'accrocher le prix du lait français au prix du lait allemand », a-t-il précisé. En clair, le prix du lait français ne pourrait pas décrocher de plus de 8 euros du prix allemand, à la baisse comme à la hausse, en 2011.
Ce « nouveau chantier » débutera à partir du début 2011, indique-t-on du côté de la FNPL.
En 2009, le lait français était 35 euros pour 1.000 litres plus cher que le lait allemand, et de 9 euros fin juin, assure Olivier Picot.
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a salué l'accord et a surtout dit espérer que celui-ci mettrait fin aux crises à répétition que connaît la filière depuis deux ans.
Selon lui, ce compromis est « une avancée très importante pour la filière », car il donne de la « visibilité » et « garantit un revenu décent » aux producteurs, a-t-il fait valoir.
Bruno Le Maire espère par ailleurs que cet accord « va permettre d'éviter les crises à répétition de ces derniers mois », puisqu'il définit, selon lui, « un écart de compétitivité entre la France et l'Allemagne ».
Le président Nicolas Sarkozy s'est très rapidement « réjoui » de ce compromis, estimant qu'il permettait « d'accroître, de façon juste, le prix du lait payé aux producteurs au cours de l'année 2010 ».
« Le gouvernement accompagnera cet effort de la filière laitière par la mise en oeuvre d'un plan de développement pour renforcer sa compétitivité en Europe », ajoute le communiqué de l'Elysée.
Ces dernières semaines, les éleveurs avaient mené des campagnes d'étiquetage dans les grandes surfaces, appelant les consommateurs à ne pas acheter certains produits.
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petit tres petit
samedi 21 août 2010 - 14h26
Encore un compromis le prix du lait sur le prix Allemand . ET LES CHARGES ? MERCI Des négociations a l'emporte pièces! Monsieur le Président de la république. faut il que les agriculteurs disparaissent.Soyez franc. Car après le lait quelle production sur le devant de la scène. lacoste40