accueil  Accueil / Actualités / Prix du lait : les tables-rondes du ministère « ne sauraient se substituer aux relations contractuelles » (Fnil)

Prix du lait

Les tables-rondes du ministère « ne sauraient se substituer aux relations contractuelles » (Fnil)

Publié le mercredi 30 septembre 2015 - 17h52

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

La Fnil (Fédération nationale de l'industrie laitière) souligne, mercredi dans un communiqué, que la nouvelle table ronde, convoquée par le ministère de l'Agriculture ce jeudi 1er octobre, « ne saurait se substituer aux relations contractuelles mises en place en France ».

 

« En revanche, en facilitant le dialogue entre les différents acteurs de la filière, cette table-ronde pourrait être utile aux producteurs de lait qui bénéficieraient d'une revalorisation rendue possible par la distribution », expliquent les industriels privés. « Il est temps de tenir compte des nouvelles relations entre les producteurs et les entreprises (issues de la mise en place des contrats tels qu'imposés par l'Europe et la loi française). Ces relations entre les entreprises et les organisations de producteurs sont désormais le lieu pertinent de concertation et de négociation entre les parties contractantes », ajoute la Fnil.

 

« Aucune amélioration des marchés laitiers en vue »

 

« Le bilan de la dernière table-ronde de juillet montre ses limites. Non seulement tous les produits de grande consommation n'ont pas été pris en compte mais la Fédération nationale de l'industrie laitière déplore et condamne les remises en cause incessantes par la distribution, des conventions passées avec les entreprises et les actions d'intimidation d'un syndicalisme qui devrait prendre clairement ses distances avec des méthodes d'une autre époque ».

 

Pour la Fnil, « aucune amélioration des marchés laitiers n'est en vue. La valorisation du lait transformé en beurre-poudre reste très basse à 215 €/1.000 litres. Le marché européen demeure en situation de surproduction et le rééquilibrage entre l'offre et la demande n'est pas amorcé. Sans augmentation significative du prix d'intervention, les décisions de l'Union européenne ne permettent pas d'envisager un relèvement durable des cours des produits laitiers. Dans cette situation difficile, les producteurs de lait français ont reçu pendant l'été un prix nettement supérieur à leurs homologues européens : +20 à +35 €/1.000 litres par rapport à l'Allemagne, l'Irlande ou les Pays-Bas ».

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK