Alors que doit se tenir le lundi 8 avril 2013 une table ronde sur la filière laitière sous l'égide du ministère de l'Agriculture, la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) et le Syndilait (1) tirent la sonnette d'alarme. Chacun, dans un communiqué de presse diffusé le 5 avril 2013, avertit les pouvoirs publics de l'importance d'obtenir une revalorisation de leurs prix de vente à la grande distribution.
« Les pouvoirs publics doivent prendre la mesure de l'urgence de la situation et soutenir la nécessité d'une hausse massive des tarifs, pour que les transformateurs comme les producteurs retrouvent des marges qui leur permettent de poursuivre leur activité économique », insiste la FNCL.
Car sans ces augmentations de leurs prix de vente, les coopératives préviennent qu'elles ne pourront pas assurer de hausse de prix à la production.
« Nous nous retrouvons aujourd'hui dans une situation analogue à celle de 2007, avec une très forte hausse des matières premières laitières mondiales à attendre, complète le Syndilait. Pour éviter une dégradation désastreuse du tissu laitier français, tant du côté des producteurs que des transformateurs, une hausse importante des tarifs des produits laitiers, et en particulier du lait de consommation, est aujourd'hui indispensable. »
Partant du constat que « les négociations avec les distributeurs sont de plus en plus tendues au fil des années », les coopératives accusent leur client de leur demander « de financer leur compétitivité et de leur garantir des marges sans contreparties concrètes ». Ce qui conduit à des marges négatives chez les transformateurs avec à la clé, « le risque avéré de l'arrêt des activités de production et de transformation laitière », alerte la FNCL.
Voilà pourquoi la FNCL et le Syndilait demandent au ministre de l'Agriculture de mettre les pieds dans le plat. Et de les aider à rééquilibrer le rapport de force avec la grande distribution. La FNCL demande, entre autres choses, la bonne application des mesures présentes dans la loi de modernisation de l'économie (LME) avec des contrôles et des « sanctions réellement dissuasives à l'encontre des distributeurs ».
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(1) Syndicat professionnel regroupant les opérateurs du marché du lait de consommation.
est ce le réveil ?
samedi 06 avril 2013 - 00h16
On dirait que la fncl sort enfin de sa torpeur,ce n'est pas trop tôt,depuis le temps qu'on vous le dit,il faut espérer que ce ne soit pas trop tard, car pendant ce temps, combien de producteurs souffrent et sont de moins en moins motivés par la production laitière,alors maintenant il faut mettre le paquet et vite,il y en a assez des coops qui paient aussi mal notre lait, faites par la même occasion des efforts sur la gestion ,réduisez les salaires de vos directeurs ,vous pourrez en distribuer un peu aux paysans qui vous font vivre et pour qui vous n'avez que peu de considération !