« Le médiateur des contrats laitiers doit intervenir [...] pour répartir équitablement les marges entre tous les acteurs de la filière et éviter aux agriculteurs d'être encore la variable d'ajustement », a demandé vendredi la Coordination rurale.
« Alors que la négociation annuelle des marchés entre fournisseurs industriels de produits laitiers et distributeurs aboutira le 28 février », la Coordination rurale et son Organisation des producteurs de lait (OPL) « s'inquiètent du niveau de prix qui sert de base aux discussions : scandaleusement bas, il traduit un profond mépris de la condition des producteurs de lait », estiment les deux syndicats dans un communiqué commun du 21 février 2014.
« Depuis plusieurs mois, les marchés européens et mondiaux bénéficient d'une embellie. Les producteurs de lait européens attendent légitimement une revalorisation de leurs prix à l'image de celle que connaissent leurs voisins de l'Union européenne. Les difficultés rencontrées dans la négociation transformateurs-distributeurs ne doivent venir pénaliser les producteurs. »
« Le médiateur des contrats laitiers doit intervenir dans cette situation pour répartir équitablement les marges entre tous les acteurs de la filière et éviter aux agriculteurs d'être encore la variable d'ajustement », conclut le communiqué.