L'indice des prix des produits alimentaires de la FAO a enregistré, en septembre 2012, une légère hausse de 1,4 % par rapport à son niveau d'août, mais est resté en deçà des pics enregistrés en 2011. Cette hausse intervient après deux mois de stabilité, a indiqué jeudi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Selon la FAO, « ce regain de vigueur reflète la fermeté des prix de la viande et des produits laitiers et la hausse plus contenue des cours des céréales ».
La hausse des cours du blé et du riz ont compensé la baisse des cours du maïs, ce qui explique que l'indice des cours des céréales de la FAO à 263 points en moyenne en septembre 2012 n'a augmenté que de 1 % (+3 points) comparé à août.
« Alors que les marchés céréaliers étaient tirés ces derniers mois par la fermeté des cours du maïs et la régression des quantités de cette denrée disponibles pour l'exportation, la diminution des approvisionnements en blé est devenue un autre motif de préoccupation », prévient l'organisation.
« Néanmoins, les cours mondiaux du blé ont fléchi au cours de la deuxième quinzaine de septembre après l'annonce par la Fédération de Russie qu'elle n'imposerait pas de restrictions sur ses exportations », rassure-t-elle.
Les cours de la viande ont gagné 2,1 % (+4 points à 175 points en moyenne) en septembre par rapport à août, selon l'indice de la FAO. Cette augmentation s'explique particulièrement par les gains très importants enregistrés dans les filières porcines (+6 % environ par rapport aux cours d'août) et de la volaille (+2 %), grandes consommatrices de grains.
Ce sont les cours des produits laitiers qui enregistrent la plus forte hausse entre août et septembre, selon l'indice de la FAO : +7 % , soit une hausse de l'indice de 12 points à 188 points. « C'est la plus forte augmentation mensuelle jamais atteinte depuis janvier 2011. Les cours des cinq produits laitiers surveillés ont tous enregistré des hausses », précise la FAO dans son communiqué.
Ainsi, la demande mondiale de produits laitiers qui « reste ferme » et l'augmentation du coût des céréales fourragères alimentent la hausse des cours mondiaux, assure l'organisation onusienne.
En revanche, les cours du sucre et des huiles ont fléchi.