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Poulets fermiers/Gers

Les éleveurs demandent une prise en compte du prix du gaz

Publié le lundi 22 septembre 2008 - 16h50

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Comme beaucoup d'éleveurs de volailles, les producteurs de poulets de label rouge du Gers passent une période difficile. En effet, si l'augmentation du coût des céréales, et donc de l'aliment, est plus ou moins compensée par une indexation du prix de reprise des animaux, l'indexation sur le prix du gaz utilisé pour chauffer les bâtiments sur celui de la main-d'oeuvre et sur celui des bâtiments manque cruellement.

«Nous réclamons depuis longtemps, à Gastronome (filiale de Terrena) qui commercialise nos poulets, l'indexation du prix de reprise sur celui du gaz, indique François Lacomme, éleveur et administrateur du groupement de producteurs Codigers (Euralis). Cela a été accepté à un moment, mais n'a jamais été mis en pratique, contrairement à ce qui se fait pour le bassin de production de Gastronome à Ancenis (Loire-Atlantique). Je suis éleveur depuis vingt ans et ma marge a été divisée par deux, depuis mes débuts. Avec quatre poulaillers, je ne parviens pas à dégager un Smic. Plusieurs de mes collègues éleveurs sont décidés à ne pas faire de mise en place de poulets en novembre, afin de na pas avoir à chauffer leurs bâtiments pendant l'hiver. Or, si la production baisse trop, cela va mettre en danger les outils d'abattage du Gers.»

Selon Jean-François Gabarrou, attaché au pôle animal de la coopérative Vivadour, cet état d'esprit ne serait pas majoritaire, dans le Gers.

«L'augmentation du gaz est réelle, mais elle ne ramène tout de même pas la marge de l'éleveur à zéro, précise-t-il. Ceux qui ne feront pas de mise en place gagneront de toute façon moins d'argent. Il n'empêche que nous devons absolument trouver un moyen de valoriser notre production à un coût réel, qui tienne compte de toutes les charges et de leur augmentation. De plus, l'accès au crédit est devenu très cher et nous peinons à installer des jeunes. Nous réussissons à maintenir la production car certains de nos éleveurs construisent des bâtiments nouveaux (de 15 à 20 par an), mais cela ne rajeunit pas le parc.»

Convention pour les bâtiments

Vivadour a signé la convention Avilor avec le Crédit agricole mutuel Pyrénées Gascogne pour aider ses adhérents à investir dans les bâtiments d'élevage. Il s'agit d'une offre de prêt à taux unique, pour laquelle la coopérative se porte caution solidaire.

F.Q.


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