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La FNP s’impatiente

Publié le mercredi 30 septembre 2015 - 17h31

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Dans un communiqué de presse diffusé le 30 septembre 2015, la Fédération nationale porcine (FNP) revient sur les derniers rebondissements depuis dix jours au Marché du porc breton (MPB). Elle demande « des propositions concrètes dans les plus brefs délais sur de nouvelles règles de fonctionnement du Cadran assurant le maintien d'une référence de prix française unique. Cela doit s'accompagner d'une vraie volonté d'avancer sur des outils complémentaires permettant aux éleveurs de sécuriser une partie de leur marge, comme la contractualisation par exemple. »

 

L'organisation syndicale rappelle que, dès « le mois de juin, [elle a pointé du doigt] la nécessité de moderniser le cadran. Le mois d'août montrait la nécessité d'y travailler sérieusement. Deux mois plus tard, on en est encore à se laisser un délai de réflexion pour faire des propositions d'évolution du fonctionnement de l'outil. Mais qu'attend-on exactement ? Les réflexions auraient dû commencer dès la première alerte... »

 

Le syndicat s'en prend également à la grande distribution et dénonce son « double langage. S'être acheté une image cet été en suivant le prix d'équilibre nécessaire aux éleveurs, mais ne pas l'avoir répercuté sur les produits transformés, soit trois quarts des volumes en porc, est inadmissible. De grands discours avaient été tenus par ces mêmes acteurs pour faire de l'élevage une cause nationale, pour proposer un fonds structurel au sein de la filière...Dont acte. Nous attendons que les belles paroles se concrétisent, ou les éleveurs iront demander des comptes sur le terrain. »

 

La FNP revient sur la décision prise par l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) de demander aux abatteurs de ne plus respecter l'engagement de prix à 1,40 €/kg « pour sauver l'essentiel [le MPB, ndlr]. Mais l'essentiel ne serait-il pas l'éleveur ? Depuis des mois, les actions syndicales menées ont permis d'ouvrir des portes commerciales sur le marché intérieur, de passer des hausses auprès de l'aval, de tenir des promotions rémunératrices pour tous, et donc de valoriser le porc à 1,40 €/kg. En cédant sur le prix, c'est tout un travail de structuration qui a été piétiné ! »

 

E.R.


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