Le groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen estime que la baisse des cours ne reflète pas un marché dans lequel il reste très peu de pommes de terre encore libres.
Le NEPG (groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen/North-Western European Potato Growers) constate que les cours au départ du producteur sont à la baisse depuis le début de l'année 2013. Néanmoins, le NEPG remarque que, dans les cinq pays, les stocks sont historiquement bas.
Faisant suite à la faible récolte de 2012 et à une bonne demande industrielle, les stocks de pommes de terre sont extrêmement bas. La Belgique signale des stocks qui n'ont jamais été aussi faibles depuis 2006-07. Le Royaume-Uni a des stocks de 18 % inférieurs à ceux de l'année passée et importe de tous les autres pays NEPG d'importants volumes de pommes de terre, tant pour le marché du frais que pour la transformation. Dans plusieurs pays, une bonne part des stocks est déjà vendue. Ainsi, en Allemagne, il ne reste plus que 8 à 12<% des stocks qui sont encore disponibles sur le marché libre, le reste étant contracté ou déjà vendu.
Concernant les exportations de pommes de terre de conservation, le Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT) précise qu'elles atteignent 769.000 tonnes entre août 2012 et janvier 2013, soit 7 % de moins que les trois dernières campagnes. A l'inverse, 210 millions d'euros ont été cumulés sur cette période, soit 46 % de plus que la moyenne de 2009-10 à 2011-12. La Grande-Bretagne confirme une demande soutenue en pommes de terre françaises à des prix élevés. Les pays du sud de l'Europe limitent toujours leurs importations, sans conséquence sur les prix d'achat.