Dans un communiqué du 30 juin 2015, le CNIPT (Comité national interprofessionnel de la pomme de terre) et le GIPT (Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre) tiennent à rappeler l'importance qu'ils accordent à la recherche agronomique qui permet de développer des démarches de progrès pour la filière.
« Au moment où les pouvoirs publics se désengagent de l'aide qu'ils accordaient aux interprofessions et à la recherche, il est nécessaire de rappeler que le CNIPT et le GIPT, financés à plus de 90 % par les cotisations des opérateurs de ces filières, contribuent aux recherches menées par Arvalis », lancent les deux interprofessions.
La collecte des cotisations volontaires obligatoires (CVO) est donc indispensable pour que l'institut technique puisse continuer d'apporter son savoir et son accompagnement dans les filières de la pomme de terre.
« Dans ce contexte, il est absolument nécessaire de faire rentrer toutes les cotisations sans en oublier aucune », soulignent le CNIPT et GIPT.
Sur la base de ces déclarations, les cotisations interprofessionnelles sont en effet appelées par le CNIPT ou collectées directement par le client (négociant ou industriel). Pour les pommes de terre exportées, les déclarations sont dans ce cas effectuées auprès du CNIPT, qu'elles soient destinées au marché du frais ou à la transformation par un industriel hors du territoire national.