Le ministère de l'Ecologie a publié une première évaluation des coûts directs de la dégradation de la qualité des ressources et milieux aquatiques due aux excédents d'engrais azotés et de pesticides d'origine agricole. Cette démarche consiste à analyser, uniquement du point de vue des ménages, l'écart entre la situation actuelle et celle que l'on observerait en l'absence de pollution par excédents d'engrais azotés ou pesticides. En revanche, les coûts pour l'agriculture n'ont pas été étudiés.
Les coûts portés par les ménages sont donc :
- Entre 1 et 1,5 milliard d'euros pour les traitements de dépollution afin que l'eau potable respecte les seuils réglementaires concernant les pesticides et les nitrates. 640 à 1.140 millions d'euros sont répercutés sur la facture d'eau, ce qui représente entre 7 et 12 % de cette facture.
- Parmi ces 640 à 1.140 millions d'euros sont comptés 60 à 100 millions d'euros pour le nettoyage des captages et de 480 à 870 millions d'euros de surcoûts des traitements complémentaires liés aux pollutions diffuses.
- Entre 54 et 91 milliards d'euros annuels pour traiter les eaux de surface et côtières (estimation).
- Entre 522 et 847 milliards d'euros pour la restauration des eaux souterraines (estimation).
Téléchargez le rapport du ministère de l'Ecologie.
IL FAUT AGIR ET SEVIR...
mardi 04 octobre 2011 - 16h32
On n'est pas libre de tout faire...Oui à une liberté "responsable" mais pas aux "laissez aller" qui finissent par couter cher, y compris de la vie tout simplement. Il y a une réglementation, qu'on l'applique; Il y des controleurs, qu'ils travaillent... Chaque exploitation est tenue de faire un plan prévisionnel de fertilisation...Es ce suffisant, es assez fiable ??? Les bandes en Herbes de 5 métres retiennent-elles suffisament les phytos , les engrais (NPK+autres)... Pourquoi des zones vulnérables si la planéte est vulnérable alors "TOUT" doit devenir ZV...Les fossés et les ruisseaux finissent tous à la mer ou dans les nappes...Faut-il alors des bandes en herbe partout ??? Pourquoi des ruisseaux classés ou non classés dans lesquels on pourrait traiter au glyphosate...Il faut apprendre a utiliser des burettes graduées et précises pour verser les phytos dans le pulvé et non plus à coup de bidons de 5 lou 10 litres à 2 litres prés..Tout celà non pas pour critiquer les paysans mais pour la bonne cause de tous...ET RIEN N EST EVIDENT...Toutes ces pratiques ont un cout en temps, en surface qui doivent entrer dans le cout de production...Il n'y a d'agriculture durable que si elle est rentable...MAIS VIVABLE.