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Pois et féverole

Des perspectives «favorables» pour les prix de la récolte de 2008 (Unip)

Publié le vendredi 01 février 2008 - 14h54

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© C. Thiriet

«Les perspectives de prix du pois et de la féverole français s’annoncent favorables pour la campagne 2008-2009», selon un communiqué de l'Union nationale des plantes riches en protéines (Unip).

«Dans la perspective d’une réduction de l’offre, liée à l’évolution attendue des surfaces de pois en 2008, cette tension sur les marchés pousse certains industriels à recourir à la contractualisation, à des niveaux de prix attractifs pour les producteurs», ajoute-t-elle. Certains contrats s’expriment désormais en écart nettement positif par rapport au prix du blé sur le marché à terme.

Les premiers prix de marché affichés par les acheteurs pour la récolte de 2008 «se situent actuellement à 285 €/t, rendu Rouen, soit de 60 à 70 €/t de plus que le blé meunier standard pour la même période».

Le sous-continent indien reste très demandeur en pois jaune pour l'alimentation humaine. De plus, «les marchés des ingrédients alimentaires et non-alimentaires issus du pois, ainsi que le marché des aliments pour poissons, sont en pleine expansion». De nouvelles unités industrielles se développent notamment en France, en Allemagne et en Norvège, explique l'Unip.

Le principal débouché du pois français reste l’industrie de l’alimentation animale en France et au Benelux. Les achats dépendent toutefois de la régularité de l'offre et de la compétitivité des prix par rapport aux autres matières premières.

En féverole, l’exportation vers l’Egypte pour la consommation humaine est le principal débouché de la production française depuis 2002-2003. Dans un contexte de pénurie sur le marché mondial, les cours ont grimpé. Ils se situent aujourd’hui à 370 €/t, rendu Rouen (récolte de 2007).

«Du fait d'une faible récolte australienne à la fin de 2007 à cause de la sécheresse, l’année 2008 devrait être favorable à la féverole française en termes de prix», estime l'Unip. Les premiers prix proposés pour la prochaine récolte «sont déjà très élevés», à 320 €/t rendu Rouen. «Ils devraient rester à ces niveaux de prix au moins jusqu’à la prochaine récolte en France et au Royaume-Uni», prévoit-elle.


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