Pluies fréquentes et chaleur se conjuguent, ces derniers jours, pour accroître le risque d'une attaque d'anthracnose sur pois. Les nécroses violacées apparaissent d'abord sur les tiges, puis des ponctuations brunes gagnent les feuilles. Compte tenu de la forte nuisibilité de la maladie (15 à 25 q/ha), la stratégie fongicide consiste à traiter une première fois dès le début de la floraison.
La spécialité à base de chlorothalonil (1.000 g/ha) vise à empêcher l'anthracnose d'atteindre les étages supérieurs. Une deuxième (voire une troisième) intervention sera nécessaire si la maladie progresse à la faveur de nouvelles pluies, à intervalle de dix à quinze jours.