La Confédération paysanne a présenté, le jeudi 27 mars 2014 à Toulouse, des produits phytosanitaires interdits en France qu'elle s'est procurée sans problème en Espagne. « C'est un véritable trafic qui s'organise grâce à la passivité des pouvoirs publics », appuie-t-elle. L'achat de ces spécialités est également motivé car elles sont moins chères qu'en France.
Le syndicat exhorte les pouvoirs publics à prendre enfin au sérieux ce scandale sanitaire et écologique. « L'Etat doit prendre ses responsabilités », complète-t-il.
Les procédures d'évaluation et d'autorisation de mise sur le marché (AMM) doivent être remises à plat, et la réduction de l'usage des pesticides clairement soutenue.
Pour le syndicat, « cette tolérance illustre bien le double langage qui caractérise le traitement de la question des pesticides en général ». D'un côté, le gouvernement prône en tribune la réduction de l'usage de pesticides, lance des plans de lutte contre la pollution des eaux, et se veut le fer de lance de l'agroécologie. « D'un autre côté, on laisse les pesticides interdits être utilisés en France, on renonce, dans la loi d'avenir agricole, à des mécanismes réellement contraignants pour réduire l'usage de pesticides, et on refuse de prendre en considération les méthodes alternatives aux traitements chimiques », estime la Confédération paysanne.
Titre
vendredi 28 mars 2014 - 09h04
Qu'ils disent carément, cette bande de collectivistes spécialistes du retour au moyen age qu'ils veulent rendre le bio obligatoire! Si on les écoute, c'est la pénurie garantie: un crime contre l'humanité tellement il y aura d'affamés! De plus, même s'il y a quelques cas d'agriculteurs irresponsables, ce n'est pas le cas de l'immense majorité d'entre eux et laisser croire le contraire relève de la propagande et de la désinformation et c'est honteux.