Selon une étude des académies scientifiques de l'Union européenne présentée le 13 avril 2015 à Bruxelles, il y un « nombre croissant de preuves que l'utilisation généralisée des néonicotinoïdes a des effets négatifs sur les organismes non-cibles (en particulier les abeilles) qui fournissent des services aux écosystèmes comme la pollinisation et le contrôle naturel des ravageurs ».
Selon ces académies, il y a aussi des « preuves scientifiques d'effets sublétaux de très faibles niveaux de néonicotinoïdes sur des périodes étendues sur les organismes non-cibles. Cela devrait être pris en compte dans les procédures européennes d'autorisation ».
Les académies scientifiques constatent également que les pratiques actuelles de l'utilisation prophylactiques des néonicotinoïdes ne sont pas compatibles avec les principes de la gestion intégrée des ravageurs prévue dans la directive européenne sur l'utilisation durable des pesticides.