Greenpeace a publié le 9 avril 2013 un rapport – « Le déclin des abeilles » – qui rappelle les études scientifiques parues récemment concernant « l'analyse des facteurs mettant en péril les pollinisateurs et l'agriculture en Europe ».
« Des données scientifiques récentes et indiscutables confirment la menace mortelle que représentent certains insecticides pour les abeilles, déclare Anaïs Fourest, chargée de campagne pour l'agriculture durable pour Greenpeace. L'urgence n'est plus à la seule observation scientifique, mais à l'action politique. »
Greenpeace révèle dans ce rapport les sept pesticides tueurs d'abeilles qui devraient être interdits en priorité en Europe étant donné leur extrême toxicité pour les abeilles. Il s'agit de l'imidaclopride, du thiaméthoxame, de la clothianidine, du fipronil, du chlorpyriphos, de la cyperméthrine et la deltaméthrine.
Mais si, rappelle l'association, « le déclin des populations d'abeilles et de leur santé n'est pas à mettre sur le compte d'un facteur unique, [...] l'usage de certains pesticides, et notamment des néonicotinoïdes, joue un rôle dévastateur ».
En attendant l'interdiction de ces sept pesticides, Greenpeace demande aux responsables politiques européens de soutenir l'interdiction de trois néonicotinoïdes proposée par la Commission européenne le 15 mars 2013. Un nouveau vote est attendu au début de mai.
Téléchargez le rapport de Greenpeace « Le déclin des abeilles – Analyse des facteurs qui mettent en péril les pollinisateurs et l’agriculture en Europe ».