En déplacement en Isère sur le thème de la transition énergétique, François Hollande a annoncé le 20 août que le gouvernement allait lancer « une nouvelle vague pour appeler des nouveaux projets » d'énergie solaire. Accompagné de Ségolène Royal, il doit dans le même temps signer un contrat avec un « territoire à énergie positive »*.
Dans le détail, il s'agit d'abord d'un doublement de la puissance autorisée pour l'appel d'offres concernant les installations au sol, soit 400 MW supplémentaires. Seules les implantations qui ne consomment pas de terres agricoles sont permises.
L'avant-veille, la ministre de l'écologie profitait de la promulgation de la loi relative à la transition énergétique pour annoncer les mesures de la loi sur le solaire photovoltaïque. Il s'agit notamment de la première des trois tranches, en cours, de l'appel d'offres pour les installations sur bâti, de puissance comprise entre 100 et 250 kWc. Il est aussi prévu le lancement d'un appel d'offres pour les grandes installations en autoconsommation des secteurs tertiaires, industriels et agricoles. En ce qui concerne les installations sur très grandes toitures au-delà de 250 kWc, le dernier appel d'offres a pris fin au mois de juin.
A un peu plus de trois mois de la conférence sur le climat de Paris (Cop 21), François Hollande investit le terrain de la transition énergétique. « La France va accueillir la conférence sur le climat, elle doit donc être exemplaire », a-t-il déclaré. « Le pays est engagé dans les énergies renouvelables et les économies d'énergie parce que « c'est un enjeu de croissance, d'environnement et un enjeu international ».
* Issu de l'appel à projets « territoires à énergie positive pour la croissance verte »
énergies intermittentes
jeudi 20 août 2015 - 15h53
Le politique dans toute sa splendeur (ou son horreur): on veut fermer un outil qui marche bien, produit de l'électricité à prix très compétitif (centrale nucléaire de Fessemheim) pour mettre en place une énergie couteuse , inefficace , intermittente (il faut la coupler avec des centrales thermiques en back up), le solaire. La facture est de plusieurs milliards pour tous les français (vérifier votre CSPE et son évolution). L'objectif est bien sûr, de contenter des "alliés" politiques, qui ont mis et qui continuent à mettre en coupe réglée, l'économie française. C'est une grosse ficelle également pour les agriculteurs, potentiellement producteurs de cette énergie. Mais c'est totalement artificiel: le prix de rachat à tarifs préférentiels peut et sera supprimé selon le bon vouloir de ces "élites". C'est ce qui s'est passé en Espagne, l’État n'ayant plus les moyens de continuer à financer ces fantaisies, laissant les investisseurs sur la paille.