Une cinquantaine de parlementaires et d'élus, des scientifiques et des responsables associatifs ont lancé, le 9 novembre, « l'appel de Montpellier » qui invite les autorités à réduire voire supprimer l'usage des pesticides en raison de leurs risques potentiels pour la santé.
« L'effet cocktail de ces substances est encore insuffisamment documenté, mais pourrait s'avérer majeur pour un certain nombre d'associations avec des pathologies endocriniennes ou cancéreuses », écrivent les signataires de la pétition initiée par le député socialiste Gérard Bapt (Haute-Garonne).
Dans leur pétition, ils estiment nécessaire « de déclencher des campagnes d'information et de prévention auprès des publics vulnérables et des professionnels de la maternité et de la petite enfance ainsi que de mieux prendre en considération le risque professionnel, le risque d'exposition des riverains pendant les campagnes d'épandage et également celui de la population générale ».
Ils demandent également aux autorités d'interdire la publicité sur les pesticides à destination du grand public.
Parmi les premiers signataires figurent notamment une cinquantaine de parlementaires et d'élus, dont deux anciennes ministres de l'Ecologie, Delphine Batho et Chantal Jouanno, ainsi que la maire de Montpellier Hélène Mandroux. Mais on y trouve également des scientifiques comme le Pr Charles Sultan, spécialiste des troubles hormonaux au Centre hospitalier régional universitaire de Montpellier, ainsi que des représentants de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), du réseau environnement santé (RES) et de Générations Futures.
Consulter l'appel de Montpellier