Une étude française montre que les performances cérébrales sont diminuées chez des agriculteurs du Sud-Ouest ayant été exposés durant leur vie professionnelle aux pesticides, selon une présentation réalisée mercredi lors d'un colloque de l'Agence de sécurité sanitaire (Anses).
L'étude montre « des altérations des performances aux tests neurocomportementaux chez les sujets professionnellement exposés aux pesticides par rapport aux sujets non exposés », a expliqué le Dr Isabelle Baldi, spécialiste de santé au travail à l'université Victor Segalen – Bordeaux II.
Des agriculteurs de la Gironde, pour l'essentiel des viticulteurs, exposés aux pesticides (avant tout des fongicides) ainsi que des personnes du monde agricole mais non exposées à ces produits, ont été suivis et leurs capacités cognitives testées à trois reprises sur une douzaine d'années.
« Le suivi a confirmé qu'il y avait une détérioration cognitive chez les personnes exposées aux pesticides », a indiqué le Dr Baldi, qui dirige les recherches sur la cohorte Phytoner portant sur plusieurs centaines de personnes.
« Dans les tests de rapidité et pour certains scores, les résultats obtenus sont naturellement détériorés avec l'âge mais de façon encore plus importante chez les personnes exposées » aux pesticides, selon cette spécialiste.
La troisième série de tests, en cours de réalisation, permettra de suivre l'évolution de la dégradation cognitive chez les personnes exposées et les éventuelles apparitions de maladies neuro-dégénératives, comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, après 12 à 16 années de suivi. « En date de mars 2012, 328 enquêtes ont pu être réalisées. Une détérioration notable aux tests a été enregistrée pour 50 % des personnes interrogées », indique l'Anses.
Un lien entre maladie de Parkinson et utilisation de pesticides par les agriculteurs a été reconnu pour la première fois en France par l'intermédiaire d'un décret publié en mai.
LE TRAVAIL C EST LA SANTÉ...
jeudi 31 mai 2012 - 22h20
MAIS QUEL TRAVAIL...NOS PARENTS ET GRANDS PARENTS SAVAIENT AUSSI QUE LA SANTÉ PERMETTAIT LE TRAVAIL ET QUE SANS RETRAITE LE TRAVAIL ETAIT LA VÉRITBLE CLÉ DE VIE OU DE SURVIE...SANS MEDECINE OU AVEC SI PEU. LES PIEDS DANS LA TERRE DÉRRIÉRE LES VACHES,LES CHEVAUX OU LES BOEUFS, AU GRAND AIR, SANS PESTICIDE NE POUVAIT QUE MAINTENIR UNE SUPER FORME...CE QUE NOUS AVONS APPELLÉ LE PROGRÉS TECHNIQUE,MÉRITAIT-T-IL VRAIMENT CE NOM SI POMPEUX...NOS PAYSANS ARRIÉRÉS SANS INTENTION AUCUNE, ETAIENT-ILS VRAIMENT EN RETARD OU EN AVANCE SUR LEUR TEMPS.IL FALLAIT SANS DOUTE EN PASSER PAR LA MAIS COMMENT CONTINUER A PRODUIRE SANS PESTICIDE SACHANT QU IL N Y A QUE LA BINETTE POUR LES REMPLACER MAIS QUI VA REVENIR A LA BINETTE...LES JEUNES PAYSANS DE L APRÉS GUERRE ONT VITE QUITTÉ LA TERRE POUR LA VILLE;CETTE TERRE SI SOUVENT INGRATE AUX PÉNIBLES TRAVAUX SANS SALAIRE ASSURÉS,SANS PERSPECTIVES NI RECONNAISSANCE...QU EN EST-IL AUJOURD HUI SI ON DOIT VIEILLIR AVANT L ÂGE DANS UN CONTEXTE OU L HOMME N A AUTANT RECHERCHÉ L IMMORTALITÉ...