La Commission européenne indique, dans un communiqué de presse du 20 octobre, sa satisfaction face à la récente décision des États-Unis de reconnaître le système de régionalisation européen de lutte contre les maladies animales, dont la peste porcine africaine. « Cette reconnaissance permettra d'éviter toute perturbation du marché en cas d'apparition d'un foyer de la maladie, explique-t-elle. Le commerce des produits à base de porc entre l'Union européenne et les États-Unis a été estimé à environ 335 millions d'euros pour la seule année 2014. »
L'avis paru dans le Registre fédéral américain indique que les États-Unis tiendront compte de la liste des zones soumises à restriction telle qu'elle aura été établie par l'Union européenne (UE), et non selon leur propre appréciation.
« La régionalisation, établie conformément aux normes de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et aux principes de l'Organisation mondiale du commerce, est un outil qui permet à l'UE de lutter contre les maladies et/ou de préserver la sûreté des échanges commerciaux en imposant des restrictions au commerce de produits provenant des zones touchées par la maladie, tout en empêchant que les échanges de marchandises en provenance des zones non touchées ne soient perturbés, rappelle la Commission européenne. Lorsque la présence de la peste porcine africaine est détectée dans une zone d'un État membre de l'UE, cette dernière impose des restrictions au commerce des animaux ou produits concernés provenant de cette zone. Après la reconnaissance mutuelle des mesures de régionalisation prises en réponse à l'apparition de foyers de grippe aviaire tant dans l'UE qu'aux États-Unis, cette annonce confirme une fois de plus l'importance de l'accord vétérinaire bilatéral conclu entre l'UE et les États-Unis (en 1998), qui constitue la base de notre coopération mutuelle. »