Michel Barnier se prononcerait bientôt sur la demande de mise en place du coefficient multiplicateur dans le secteur des pêches-nectarines.
Réunies lors d'une consultation des représentants des producteurs agricoles, la FNSEA, JA (Jeunes Aagriculteurs), l'APCA (chambres d'agriculture) et la Confédération paysanne ont appuyé cette idée. La Coordination rurale s’est prononcée en sa défaveur. Dans un communiqué, le Modef «se félicite de cette unanimité professionnelle et demande au ministre d’avoir le courage politique d’aller jusqu’au bout».
Le coefficient multiplicateur permet de limiter le prix de vente d'un produit lorsque son prix d'achat à la production s'effondre.
La Confédération paysanne rappelle néanmoins dans un communiqué «que cet outil est très loin d'être suffisant face à l'ampleur de la crise et à la diversité des productions touchées».