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Pêches et nectarines

Une récolte européenne revue à la baisse

Publié le jeudi 02 juillet 2015 - 17h15

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Les récoltes européenne et française de pêches et nectarines sont revues à la baisse et estimées respectivement à 2.908.730 t (contre 2.977.546 t) et 199.721 t (contre 199.721 t). Avec une consommation dynamique, les prix sont bons.

 

La révision par l'AOP pêches et nectarines des prévisions de récoltes avancées par le Medfel (salon sur les fruits et légumes) se justifie par plusieurs facteurs. Selon Raphaël Martinez, directeur de l'AOP, « les rendements pourraient être moins importants du fait d'une mauvaise répartition des heures de froid entre l'hiver et l'automne. L'automne ayant été doux, la dormance a été retardée, occasionnant ensuite des chutes de fruits ou la production de fruits de petit calibre ». Les accidents climatiques (orages et vents) au cours de juin dans le Roussillon ont aussi contribué à dégrader les récoltes, notamment en abricots.

 

« Ces nouvelles estimations sont plus en phase avec le terrain », estime le directeur. La profession revendique alors une révision des méthodologies pour l'évaluation des récoltes. Les discussions devraient être entamées avec le ministère.

 

 

Le marché se porte bien

 

Les récoltes sont revues à la baisse, il n'y a pas de problèmes qualitatifs et la météo est favorable à la consommation. Le marché est fluide et les prix sont ainsi élevés pour la saison. « Une situation tout à fait différente de celle de l'année dernière. La météo était très peu favorable à la consommation, les pêches s'entassaient. Aujourd'hui, on manque même de calibre B pour satisfaire la demande », constate-t-il avec satisfaction. Le cours moyen de la pêche à chair blanche de calibre A au stade expédition est de 1,85 €/t, soit 20 à 30 centimes de plus que la campagne précédente. Et même si les origines espagnoles, italiennes ou grecques proposent des produits à 90 centimes, le marché français reste préservé. Les consommateurs jouent le jeu de l'origine France. « Nous maitrisons la filière et les produits étrangers n'arrivent pas sur le marché français mais il faut rester vigilant », conclut Raphaël Martinez.

 

Cl.F


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