« Une Pac forte sera plus importante que jamais », affirme le Copa-Cogeca (organisations agricoles et coopératives de l'UE), dont les dirigeants ont adopté une position commune sur l'avenir de la Pac après 2013, selon un communiqué publié mardi.
« Peu de priorités peuvent être plus importantes pour les citoyens européens que la sécurité, la sûreté et la stabilité de leur approvisionnement en denrées alimentaires produites de manière durable », a souligné Padraig Walshe, président du Copa.
« Presque 30 millions de personnes travaillent dans les exploitations agricoles de l'UE » et gèrent, avec les sylviculteurs, plus de trois quarts du territoire européen, au bénéfice des citoyens, de l'industrie et du tourisme, met également en avant le Copa-Cogeca.
« Ces bénéfices publics considérables ne sont pas rémunérés par le marché. Ils sont garantis au travers de la Pac. Pourtant, le budget total alloué à la Pac représente moins de 1 % des dépenses publiques totales de l'UE », ajoute-t-il.
Il rappelle que les agriculteurs sont en outre confrontés aux défis du changement climatique et de la volatilité des marchés.
« Les paiements directs aux agriculteurs doivent être maintenus et les ajustements apportés à la Pac d'après-2013 devraient se concentrer sur l'accroissement de la stabilité pour les consommateurs et le renforcement du rôle économique de production des agriculteurs », proposent les organisations agricoles de l'UE.
« Pour ce faire, nous avons besoin de nouveaux outils qui nous permettront de faire face à la volatilité du marché et de mesures destinées à consolider la position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire », ajoutent-elles.
« Ces instruments doivent être étayés par une politique révisée afin d'offrir aux agriculteurs et aux coopératives un meilleur accès aux mesures consacrées à l'amélioration de la compétitivité et à l'adaptation au changement climatique, notamment aux contraintes hydriques », précisent-t-elles.
Le Copa-Cogeca est favorable à des « incitations appropriées » pour soutenir les agriculteurs dans la fourniture de « services ruraux », comme la protection des habitats naturels, le maintien de la biodiversité, la prévention des inondations, l'amélioration de la capacité de stockage des eaux souterraines et la résilience aux incendies.
Les organisations agricoles insistent sur la nécessité de maintenir une politique commune et se déclarent « opposées à toute renationalisation de la Pac et à tout cofinancement supplémentaire, ce qui conduirait à des distorsions de la concurrence et risquerait de miner le marché unique ».
ARRETEZ LES SPECULATEURS
mercredi 05 mai 2010 - 22h50
Une honte plus de 100 €uros sur le tournesol en 6 mois par uniquement la spéculation...pas besoin d'une pac paperassiére, des controles , des tracasseries administrative...Arrêtez les voleurs et rémunérez les paysans au juste prix des produits...pas de complaisance aux consommateurs;l'alimentation comporte des produits nobles qui doivent être payés autant que les gadgets d'une société de consommation en plein délire...Halte à tous ces profiteurs qui vivent sur le dos des paysans; pas d'éloges mais une véritable reconnaissance..Les paysans sont des "amoureux" de la nature ils ont toujours su la modeler ils n'ont pas besoin des niéseries buro-technocratique....