La FNB (Fédération nationale bovine) juge mercredi dans un communiqué « largement insuffisantes les évolutions qui viennent d'être évoquées par la Commission au sujet du statut et obligations liées aux prairies dans le verdissement de la Pac post-2013 ».
La FNB explique en effet que « favoriser le développement de l'autonomie alimentaire et fourragère des exploitations bovines est une nécessité, face au nouveau contexte climatique et économique pour l'élevage. Bruxelles ne semble pas encore avoir pris la mesure de cet enjeu ».
L'organisation syndicale rappelle donc sa demande d'autoriser les exploitations à faire entrer dans la rotation jusqu'à 30 % de la surface en prairies permanentes, et de réviser la définition de ces prairies permanentes qui doit cibler des surfaces n'ayant jamais été cultivées.
« C'est sur une telle approche, conciliant équilibre agronomique, environnement et exigences de compétitivité économique et d'adaptation que doit reposer la définition de la politique communautaire, explique la FNB. Il appartient au Parlement européen et à ses élus de rectifier les contradictions actuelles de la Commission dans ce domaine. »
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