Le Portugal et la Roumanie ont rejoint la position des gouvernements français et allemand pour une Pac forte au-delà de 2013.
Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a rencontré successivement ses homologues portugais, António Serrano, le mardi 2 mars, et roumain, Valeriu Tabara, le 3 mars, pour constater leurs positions communes sur « une Pac forte au-delà de 2013 ».
La position franco-allemande sur la réforme de la Pac « reflète l’essentiel des préoccupations de la Roumanie », a indiqué le ministre roumain, alors que son homologue portugais avait indiqué la veille partager les objectifs de la France et de l'Allemagne en la matière.
Pour le Portugal et la Roumanie, comme pour la France, une « Pac forte » doit être « basée sur deux piliers complémentaires garantissant le maintien d’une activité agricole sur tout le territoire de l’Union européenne, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire ».
Pour cela il lui faut un « budget à la hauteur de ces ambitions » avec « une répartition équitable », et bien sûr « soutenable », reprennent les communiqués du ministère français.
Selon les trois ministres de l'Agriculture, la Pac « doit assurer une nouvelle régulation des marchés pour protéger les agriculteurs de la volatilité des prix. Cela passe par des instruments de marchés plus efficaces et plus réactifs et une meilleure structuration des filières », estiment-ils.
Bruno Le Maire, António Serrano et Valeriu Tabara ont salué la proposition de la Commission d’une clause générale de perturbation des marchés.
Ils souhaitent tout aussi fortement « renforcer la légitimité de la Pac », notamment grâce au verdissement des aides du premier pilier.