Le Copa-Cogeca (organisations agricoles et coopératives de l'UE), dont fait partie la FNSEA, a invité mardi la Commission à « garantir pour l'avenir une Pac forte afin d'aider les agriculteurs à faire face à une réglementation européenne de plus en plus coûteuse ainsi qu'à la volatilité des prix et de renforcer leur rôle économique consistant à fournir des denrées alimentaires et des services à 500 millions de consommateurs européens ».
Lors de la conférence organisée les 19 et 20 juillet 2010 par la Commission européenne sur l'avenir de la Pac, Padraig Walshe, président du Copa, a insisté sur les « incohérences des politiques communautaires », rapporte un communiqué du Copa-Cogeca daté.
« Tout en rendant la Pac plus “verte” et en imposant un nombre croissant de réglementations en matière de protection de l'environnement et de sûreté des aliments aux activités des agriculteurs européens, la Commission entreprend des négociations commerciales avec les pays du Mercosur, lesquels ne sont pas tenus de respecter ces normes élevées. Pourtant, cela aurait pour conséquence une déforestation accrue dans ces pays ainsi qu'une augmentation du chômage dans les zones rurales de l'UE », a-t-il martelé, insistant sur des perspectives d'avenir déjà peu encourageantes pour les agriculteurs européens.
« Pire encore, nous entendons certaines personnes proposer d'exercer une pression encore plus forte à l'avenir sur les agriculteurs européens en leur imposant de nouvelles réglementations et obligations coûteuses et en réduisant toujours plus les aides de la Pac. Cela est absurde. Si ces aides venaient à être réduites, l'agriculture de l'UE deviendrait encore plus intensive », a conclu P. Walshe.
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jeudi 22 juillet 2010 - 10h09
Incohérence: PAC verte = hausse des coûts et aussi baisse de la production (ceux qui disent le contraire sont soit des crétins soit des menteurs). Pour palier à cela, si l'on ne veut pas que l'activité agricole, mise en faillite, cesse, il faudra que les prix augmentent fortement et à ce moment là, nos concurents étrangers seront plus compétitifs et prendront nos marchés. Alors respecter lenvironnement, tout le monde est d'accord, mais il faut rester raisonnables, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. A ce rythme, demain, en Europe, ce sera la pénurie.