L'interprofession ovine a fixé les bases d'un contrat type entre producteurs et opérateurs. Dès janvier 2010, les éleveurs pourront s'engager sur trois circuits de commercialisation qui représenteront au moins la moitié de leur production.
«La nouveauté est un dispositif prévisionnel de mise sur le marché, annonce Emmanuel Coste, le président de l'interprofession. Les producteurs annonceront leurs ventes en précisant la qualité de leurs animaux. De leur côté, les opérateurs s'engagent à prendre les animaux. L'interprofession ne peut pas aller jusqu'à une garantie des prix.»
A la clé, dans le cadre du bilan de santé de la Pac, l'Etat s'est engagé verser aux éleveurs une aide complémentaire de 3 € par brebis en 2010, voire davantage pour les années à venir. Les partenaires auront aussi l'obligation de remonter les informations dans une base de données nationales.
«Nous pourrons ainsi mieux suivre l'offre et lancer des campagnes de promotion avec les grandes surfaces et les bouchers au bon moment, poursuit Emmanuel Coste. Les contractants pourront être plus productifs, mieux organiser leur travail et supprimer les coûts inutiles pour valoriser au mieux les agneaux français.» Le but est d'enrayer la décapitalisation du cheptel français.