A l'approche de Pâques, la Fédération nationale ovine (FNO) se prépare à mener des opérations en magasin pour informer les consommateurs de l'origine et de l'âge de la viande d'agneau.
Dans un communiqué, le syndicat alerte sur la situation du marché de la viande ovine. Celui-ci est tendu avec notamment une consommation morose et des coûts de production toujours élevés.
« Les envois massifs d'agneaux néo-zélandais à prix bradés, au terme de longue semaine sous atmosphère modifiée, déstabilisent totalement le marché européen et français », déclarent les militants.
Selon eux, les prix bas ne font pas vendre plus d'agneaux, et mettent en danger toute la filière. Ils ne permettent pas aux éleveurs de vivre dignement de leur production, ni en France, ni en Nouvelle-Zélande.
« Si les entreprises néo-zélandaises veulent sacrifier leurs éleveurs, qu'ils le fassent ! », s'exclament-ils. Si les traders veulent continuer à tromper les consommateurs qu'ils le fassent ! Mais nous ne permettrons pas que leur comportement mette en danger les éleveurs français qui travaillent toute l'année pour fournir à leurs concitoyens des produits identifiés, tracés et de qualité. »