Inaporc, l’interprofession porcine, s’est dite surprise du traitement par Bruxelles du dossier des bassins versants en Bretagne, jeudi, lors d’une conférence de presse préalable à son assemblée générale qui aura lieu le 4 juillet.
«Au départ, 39 bassins versants étaient visés. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 9. C’est comme si on leur reprochait de ne pas avoir franchi la ligne d’arrivée à la même vitesse que les autres», a souligné le président d’Inaporc, Guillaume Roué.
L‘interprofession redoute aujourd’hui que l’association Eaux et Rivières en profite pour exiger l’extension des mesures prises pour ces bassins à l’ensemble de la Bretagne.
«Ce serait décapiter l’élevage porcin français. C’est une corporation qui est montrée du doigt», a-t-il assuré, en redoutant l’impact négatif de cette affaire sur l’image de la profession.
Lors de son assemblée générale, Inaporc se penchera sur le dossier de l’énergie qu’elle déclinera sous trois angles.
Le premier sera celui du coût alimentaire et notamment de l’impact des biocarburants sur la disponibilité des matières premières pour l’alimentation animale.
L’interprofession passera en revue les possibilités d’économie d’énergie et de production à la ferme (méthanisation).
Enfin, elle examinera les opportunités de valorisation à des fins énergétiques des coproduits dans les entreprises d’abattage et de découpe.
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