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Neige/Centre

Des tracteurs convertis en chasse-neige

Publié le jeudi 16 décembre 2010 - 16h33

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Cinq centimètres de neige ont recouvert l'Eure-et-Loir le 8 décembre 2010. Si la ville de Chartres s'est retrouvée paralysée. Les difficultés ont été rares dans les campagnes grâce au déneigement rapide des routes.

 

Dans son dispositif hivernal, le conseil général de l'Eure-et-Loir mobilise cent cinquante-cinq agriculteurs pour évacuer la neige des routes départementales. Il fournit les lames à atteler sur le relevage avant du tracteur et indemnise les agriculteurs (barème d'entraide).

 

Pendant l'hiver 2009-2010, cette rémunération globale s'est élevée à 220.000 euros. Entre les intempéries de la fin de novembre et celles du 8 décembre, quatre passages ont été effectués.

 

Jean-François Robert est agriculteur et maire de Viabon, commune la plus vaste du département. « La municipalité a investi dans deux lames utilisées sur les tracteurs de deux agriculteurs. L'un fait le nord, l'autre le sud de la commune », raconte-t-il.

 

Les tracteurs chasse-neige se mettent en route sur ordre du conseil général. Ce fut le cas le 8 décembre 2010 malgré les faibles chutes de neige. « Si nous n'avions pas enlevé la neige, elle serait devenue du verglas », témoigne Jean-François Robert.

 

Un service similaire a été mis en place à titre expérimental dans le Loiret, dans le canton de Malesherbes. Vingt-cinq agriculteurs ont passé une convention. Ce dispositif pourrait être étendu à d'autres secteurs céréaliers, où les exploitants disposent de tracteurs puissants.

 

A noter cependant que l'intervention des agriculteurs n'est possible qu'en cas de neige, car le verglas nécessite l'épandage de sel par les services départementaux.

 

 

Solidarité avec les « naufragés de la route »

En cas de fortes chutes de neige, les poids lourds sont parqués sur la base aérienne de Châteaudun, pour éviter qu'ils ne bloquent la circulation. Des agriculteurs sont parfois sollicités pour tracter les véhicules afin de les remettre sur la route. Il arrive que des personnes ayant dû laisser leur voiture en bord de route soient accueillies par des exploitants.

 

J.T.


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