La moitié des réservoirs (49 %) affichait au 1er juin un niveau « normal à supérieur à la normale », a indiqué lundi le BRGM, bureau de recherches géologiques, sur son site internet. « Cette situation est le résultat des précipitations importantes qui ont marqué le printemps de 2012 et qui ont quelque peu amorti le déficit de recharge de la période hivernale », précise-t-il.
Ainsi, si « le niveau des nappes au 1er juin 2012 est hétérogène d’une région à l’autre », le quart sud-est de la France, le sud-est du Bassin parisien, l’ouest du pays et plusieurs secteurs du bassin aquitain ont vu leur situation s'améliorer et repasser au moins au vert (niveau normal – voir la carte).
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L’évolution des niveaux reste similaire au mois précédent, avec une grande majorité des points de suivi (70 %) qui sont encore stables ou orientés à la hausse. « Un tiers des niveaux (32 %) est orienté à la hausse et une grande partie (38 %) confirment une relative stabilité », précise le BRGM.
Mais 30 % des indicateurs « présentent cependant des niveaux qui sont encore en baisse », tempère-t-il, illustrant une situation nationale qui demeure contrastée.
L’état de remplissage des aquifères progresse sensiblement pour afficher, pour la moitié d’entre eux, des valeurs égales ou supérieures à la normale à la fin de mai 2012 : 51 % des points suivis sont inférieurs à la moyenne, égal à la moyenne pour 27 % et supérieur à la moyenne pour les 22 % restants.
Voir le détail de l'état des nappes d'eau souterraines au 1er juin 2012 sur le site du BRGM.