Ce 1er avril, le règlement communautaire 1337/2013, adopté en décembre 2013, entre en vigueur. Il fixe les règles relatives à l'indication du pays d'origine ou du lieu de provenance sur l'étiquette des viandes fraîches, réfrigérées et congelées pour les espèces porcine, ovine, caprine et avicoles.
Les étiquettes des viandes en question livrées au consommateur final ou aux collectivités devront porter les mentions suivantes :
- le nom de l'Etat membre ou du pays tiers où l'animal a été élevé,
- le nom de l'Etat membre ou du pays tiers où l'animal a été abattu.
Dans un communiqué de presse, l'industrie des viandes (Sniv-SNCP) rappelle que « le champ d'application de ce texte exclut les abats et les gras, ainsi que les préparations et les produits à base de viande. L'étiquetage concerne, en outre, les produits préemballés ; ainsi, sauf si des dispositions nationales ultérieures sont prises en France, les bouchers, la vente traditionnelle en GMS et la restauration n'ont pas – et n'auront pas – d'obligations d'information. »
Le syndicat d'abatteurs se félicite de l'entrée en vigueur de ce texte, mais « regrette la dimension limitée et pourtant complexe de définition du pays d'élevage ». Il attend une note d'information de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) apportant des éléments sur « la conduite à tenir par les agents de l'Administration, comme par les opérateurs sur le terrain ».