Nombreuses sont les questions à aborder dans le cadre de la présidence française du G20, dont le sommet aura lieu à Cannes en novembre. « L'ordre du jour et l'agenda font aujourd'hui consensus, alors qu'ils étaient très contestés il y a six mois », s'est félicité Nicolas Sarkozy, en conférence de presse lundi, tout en reconnaissant que « les solutions ne font évidemment pas consensus ».
Entre la réforme du système monétaire international et l'instauration d'un socle de protection sociale universel, le G20 veut s'attaquer à la volatilité des prix des matières premières. « Allez demander aux éleveurs du centre de la France si le prix des céréales pour nourrir leurs bêtes n'est pas un sujet profondément quotidien ! », s'est exclamé le président de la République, ajoutant qu'« il est difficile de faire la connexion entre l'international et le national, mais le monde d'aujourd'hui est un village ! »
Les propositions françaises visent à réguler les marchés, améliorer la transparence sur les marchés physiques et encadrer l'aide alimentaire, en prévoyant notamment la constitution de stocks d'urgence pour éviter de devoir payer l'aide alimentaire au prix le plus fort (puisqu'elle ne devient nécessaire qu'en période de pénurie).
« Il faut développer l'offre agricole pour être en mesure de nourrir la population mondiale », a insisté Nicolas Sarkozy, soulignant « la responsabilité immense des ministres de l'Agriculture » alors que les stocks mondiaux de blé et de maïs sont en diminution.
L'autre objectif majeur consiste à réduire la spéculation qui « nourrit la pénurie », alors même que « la pénurie nourrit la spéculation ».
« Sur le marché des matières premières, n'importe qui peut acheter n'importe quelle quantité, sans d'ailleurs la payer, s'est insurgé le chef de l'Etat. Une partie des stocks est bloquée, sans qu'il y ait pour l'acheteur une obligation de livraison physique, ni une obligation de bloquer une partie de la somme engagée. »
La France devrait proposer qu'un intervenant sur le marché des matières premières soit obligé de bloquer une partie de la somme correspondant au volume engagé.
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mardi 25 janvier 2011 - 20h55
lorsque le blé est 100 euros tonne personne ne veut le réguler pour le faire monter ! C EST UNE HONTE !!!!!!!