Des agriculteurs lorrains ont répandu du fumier le lundi 24 novembre 2014 à Florange en fin de matinée, en marge du déplacement de François Hollande, à l'appel de la FDSEA et de Jeunes Agriculteurs, pour exprimer leur « ras-le-bol », a constaté un journaliste de l'AFP.
Les organisations agricoles entendaient interpeller le chef de l'Etat sur la crise dans leur secteur.
« Nos fermes ne seront pas les hauts fourneaux de Moselle »
Aux abords de Florange, à quelques centaines de mètres des grands bureaux d'ArcelorMittal, des manifestants ont répandu du fumier sur une dizaine de mètres, sur une route bloquée par une trentaine de CRS. Ils ont également allumé un feu de pneus et de paille, d'où se dégageait une épaisse fumée grise.
« Nos fermes ne seront pas les hauts fourneaux de Moselle », ont prévenu dans un communiqué commun la FDSEA et Jeunes Agriculteurs de Moselle, qui organisaient plusieurs actions le même jour dans le département.
« Toutes les tentatives de dialogue avec les services de l'Etat ou même avec les conseillers les plus proches de François Hollande se sont révélées sans effet », ont expliqué les deux organisations.
« Nos fermes n'en peuvent plus. L'agriculture est en péril », ont affirmé les deux organisations.
FDSEA et JA mettent en cause la « grande distribution », les « importations » et la « suradministration » dans la crise de leur activité.
« On tente de bâillonner le bon sens paysan à grands coups de règlements et de paperasse », affirment les deux syndicats.
Plusieurs actions devant la préfecture et les sous-préfectures
Les agriculteurs entendaient également exprimer leur « ras-le-bol » devant la préfecture de Metz et les sous-préfectures de Thionville, Sarreguemines et Sarrebourg.
A Metz cependant, une partie du centre-ville était verrouillée vers 13h00 par la police, qui maintenait les manifestants hors du périmètre de la préfecture de Région.
Les agriculteurs, venus avec une dizaine de tracteurs et engins agricoles, se sont rabattus sur une autre place du centre-ville pour y incendier là aussi un tas de fumier et des pneus.
à mr pradier
mardi 25 novembre 2014 - 19h23
non mr Pradier je ne suis pas pessimiste mais réaliste et contrairement à vous je sais encore calculer et dans ce domaine en France le compte n'y est plus du tout : la situation de l'élevage français est désespérée ne vous déplaise ; attendez que les chiffres de la ferme France sortent et on en reparlera!!!On ne peut pas comparer la situation des paysans en 1914 ou 1945 avec aujourd'hui autrefois tous souffraient et ils s'en contentaient mais aujourd'hui quelle catégorie professionnellle accepterait de vivre avec un revenu nul après tant d'heures de travail, de sacrifices et de risque.Dans mon canton , il ne reste que des vieux paysans dont les enfants on foutu le camp et des vieux gars qui n'intéressent personne car l'élevage dans ses conditions cela n'interesse pas les filles. Alors oui Mr Pradier la situation est plus que grave mais tout le monde s'en fous ou comme vous ne veut pas la voir;et en face dans le para agricole on continue de se gaver!! Quand à la dette de la France (2000mds) et le deficit du commerce extérieur (-80 mds) çà aussi il ne faut pas en parler?? chut je vais encore etre Pessimiste!!!