Comme prévu, les rendements de maïs sont souvent à trois chiffres et s'accompagnent des taux d'humidité eux aussi excellents.
Arvalis estimait au début de la semaine qu'approximativement, 20 % de la collecte de maïs était déjà réalisée au niveau national. Cette avance s'explique par les températures clémentes des derniers jours, qui ont permis une vitesse de dessiccation plus importante.
Par rapport à l'an passé à la même époque, l'humidité du maïs est plus faible. « Avec le beau temps, elle a baissé chaque jour de près de 0,8 à 0,9 point », informe Jean-Paul Renoux, responsable du maïs chez Arvalis. Son niveau est bien souvent inférieur à 25 %. Dans le Gers, un opérateur parle même de 18 %.
Pyrales présentes
Comme le laissaient entendre les estimations de l'institut, qui prévoyaient un rendement, moyen national record de 100 q/ha, les résultats sont jugés excellents dans une majorité de zones. Des pointes à 140-150 q/ha sont même observées en Alsace, Rhône-Alpes ou Aquitaine.
Mais pour le moment, les chiffres moyens oscillent entre 105 et 120 q/ha. Ces bons rendements s'expliquent par des semis souvent précoces, qui ont été suivis de conditions climatiques satisfaisantes pour mettre en place les composantes de rendement.
Localement, certaines parcelles ont toutefois manqué d'eau et affichent des résultats inférieurs à 90 q/ha. C'est dans les Charentes que le climat sec a fait le plus de dégâts, puisque l'estimation moyenne de rendement, de 80-82 q/ha, cache des disparités allant de 25 à 105 q/ha.
Les cultures n'ont pas eu à souffrir d'attaques de ravageurs à la levée, ni même de maladies au cours du cycle. Seule la présence de pyrales a été observée, avec 0,8 jusqu'à 3 larves par canne, en fonction des régions. « Sans vent, il n'y a pas de conséquence pour le moment, mais attention à bien détruire ces larves juste après la récolte », déclare un conseiller en Champagne-Ardenne.
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