Les premiers échos de rendement montrent une année plutôt satisfaisante, d'autant que les prix sont au rendez-vous.
Les chantiers de récolte de maïs débutent. Plus avancés sur certaines zones, comme les Landes, la Vendée ou la Beauce, ils étaient en ce début de semaine à leurs prémices (de 5 à 30 % réalisés) dans bon nombre de départements.
Si certains opérateurs estiment être dans les temps, d'autres en Champagne, Lorraine ou Alsace parlent de retard. Le climat n'aurait pas toujours permis à la culture d'être à maturité à temps.
Au final, même si les rendements sont généralement en recul comparé à 2009, les premiers résultats représentent souvent une bonne surprise.
« A l'heure actuelle, avec 92 q/ha en sec et de 110 à 115 q/ha en irrigué, ce n'est finalement pas si mal, surtout si la hausse des prix se maintient », indique un opérateur dans le Rhône-Alpes. Des inquiétudes avaient pourtant vu le jour après la sécheresse de cet été. Mais les températures ont été assez fraîches et la pluie, revenue en août, a souvent permis au maïs de se refaire une santé. De ce fait, les humidités sont plus élevées qu'en 2009 et oscillent entre 25 et 30 %.
Les vols de pyrales ont été généralisés. « Comme la pression était modérée depuis quelques années et que le contexte économique n'était pas favorable, il y a eu des impasses. Pourtant, le traitement sur la première génération quand il était bien placé était suffisant », interprète Jean-Paul Renoux, d'Arvalis, qui met également en garde les maïsiculteurs, car ces attaques pourraient entraîner des phénomènes de verse.
Ensilage : la qualité mais pas la quantité La crise fourragère a sévi en Normandie, en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Arvalis estime même que le transfert de grain serait de 50.000 ha. Les rendements ne seraient pourtant pas si catastrophiques (12-13 t/ha) et la valeur alimentaire jugée normale, avec 0,90 à 0,91 UFL/kg de MS. |
OK pour les semis précoces
lundi 25 octobre 2010 - 06h39
En situation sèche la quantite d'eau disponible est souvent le facteur limitant. Alors il est imperatif de garder un maximun d'eau dès le semis car la pluviometrie d avril mai juin ne font generalement que completer la RFU des sols En effet 30mm d'eau de perdu par un semis plus tardif c'est 1 tonne de moins soit environ 7 qx, soit 10% du potentiel . En semis dérobé drrière RGI la RFU est à 0 et la c'est plus que 7 qx 100mm + semis tardif c'est 25 a 30qx de moins . Reste le pb des ravageurs car un mais seme tôt est plus fragile