L'Association française des biotechnologies végétales (AFBV) estime, dans un communiqué du 19 mars 2014, que l'arrêté d'interdiction du maïs Mon810 paru le 15 mars « ne repose sur aucun argument scientifique nouveau comme le montre l'analyse scientifique des nouveaux articles cités en référence par l'arrêté. Cet arrêté n'est donc pas plus recevable que le précédent qui a été cassé par le Conseil d'Etat ».
Selon l'AFBV, « contrairement à ce qu'avance l'arrêté, la culture de semences de maïs Mon810 ne présente pas de risques particuliers pour l'environnement, en tout cas pas de risques supplémentaires par rapport aux variétés conventionnelles. Mais surtout, ces maïs Bt permettraient de lutter sur notre territoire, sans produit chimique de synthèse, contre la pyrale et la sésamie, insectes nuisibles qui peuvent être à l'origine du développement de mycotoxines cancérigènes pour l'homme. Ainsi, le gouvernement interdit la culture de maïs Mon810 qui offrirait une solution écologique intelligente dans les zones de présence de ces insectes ».